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L’implication des apprentis du FIM autour de la semaine du climat 

La semaine du 25 septembre au 1er octobre étant dédiée au climat à Granville, les apprentis du centre de formation FIM CCI Ouest-Normandie ont pris part aux réflexions actuelles qui préparent le monde de demain. Mercredi 27 septembre, les VCO (vendeur conseil omnicanal) ont découvert une entreprise de mode qui recycle d’anciens vêtements, tandis que les BTS Maintenance Industrielle ont participé à une table ronde ce jeudi 28 septembre.

Le réchauffement climatique, c’est la préoccupation de tous. Au-delà des gestes quotidiens que chacun peut réaliser (tri des déchets, compost, …), l’enjeu est aujourd’hui de s’interroger en profondeur sur les changements qui vont être nécessaires dans nos modes de vie pour se chauffer ou se nourrir par exemple. C’est aussi notre rapport au monde professionnel qui va évoluer, en voyant émerger de nouveaux métiers mais aussi en transformant peut-être notre rapport à l’argent, au travail, à la productivité.

De nouveaux métiers : c’est ce sur quoi sont venus s’interroger les BTS MS du FIM (Maintenance des Systèmes, spécialisés dans le domaine de l’industrie) à l’occasion d’une table ronde organisée salle du Hérel ce jeudi. Les intervenants comptaient justement un technicien de maintenance de parcs éoliens, Anthony De Saint Jores, qui exerce « un métier passion », précise-t-il. Celui-ci a pu aborder la direction que nous prenons vers les énergies renouvelables, avec le développement des parcs éoliens offshore (en mer) en Normandie. Il témoigne que « c’est un métier physique, technique, qui nécessite de se former régulièrement compte tenu de la constante évolution des éoliennes ». Les 14 apprenants du groupe ont été sensibles au fait que le secteur est en très forte expansion, pourtant il peine à recruter : les jeunes ont rapidement fait le lien entre ce qu’ils voient en cours au FIM et la transition environnementale nécessaire dans l’industrie. Ce témoignage leur a donné une large perspective du métier de technicien de maintenance. « On a besoin de techniciens de maintenance, de réseau (transport de l’électricité), il y a une forte demande des entreprises mais ces métiers sont peut-être encore mal connus », témoigne Anthony De Saint Jores.

Du côté des métiers du bâtiment, deux participants ont amené à réfléchir sur les constructions de demain : pour cela, ils reviennent étonnamment sur des méthodes anciennes. Julien Kunzli, responsable du bureau d’étude de la société Les 7 Vents, intervient en tant que conseiller énergétique dans le tertiaire. Il a évoqué les matériaux biosourcés (qui viennent du végétal et de l’animal) et géosourcés (qui viennent de la terre). Simon Cohen, artisan enduiseur, a témoigné lui aussi de l’utilisation de ces matériaux : « l’esprit de l’écoconstruction, c’est considérer le bâtiment comme quelque chose de vivant ».

Pour témoigner de l’aide à la personne en milieu rural, Clément Dulin, qui a pourtant fait des études de physique sur Paris, a fait le choix d’un retour en campagne où il intervient chez des particuliers à leur domicile en se déplaçant uniquement à vélo. Pour faire écho à ce témoignage, les formations issues de l’environnement agricole ont été présentées par le Campus Métiers Nature de Coutances, M. BON de la DRAAF, et Mme SIMON des Pep’s 50.

 

La filière commerce du FIM : les apprentis VCO (vendeur conseil omnicanal) visitent l’entreprise « Amour Collective » à Saint Planchers

A partir de matière première 100% recyclé et locale, Cassandre Lemeilleur allie la confection de « vrai à porter » aux valeurs de l’humain, toujours au centre de ses projets. Le groupe a pu découvrir son atelier et se sensibiliser à une économie durable et une consommation raisonnée.

Cet atelier a fait l’objet d’une véritable rencontre puisque le centre de formation FIM accueillera prochainement Cassandre Lemeilleur lors d’une restitution orale du travail des apprenants menée à ce sujet : elle pourra ainsi constater de l’impact de son projet sur le regard des étudiants, à la fois des consommateurs mais aussi des vendeurs en train d’évoluer avec les valeurs du développement durable.

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