Le blended-learning décortiqué par FIMinnov’
Le blended -Learning, un dispositif qui mixe différentes manières d’apprendre
Chaque mois, FIMinnov’ vous propose de décortiquer un dispositif pédagogique mis en œuvre au FIM, pour mieux éclairer ce qui se passe en classe !
C’est quoi ?
« Blended » signifie « mélangé » en anglais, et « learning » signifie « apprentissage » : le blended-learning est donc un dispositif qui mixe différentes manières d’apprendre.
L’apprentissage est déjà une forme de blended-learning puisqu’il s’agit de développer des connaissances et des compétences dans deux contextes : au Centre de Formation d’Apprentis (CFA), en cours avec les formateurs mais aussi en entreprise, avec des missions encadrées par un maître d’apprentissage.
Qui dit « blended-learning » dit souvent « outils numériques », car la forme « à distance » prend de plus en plus d’ampleur : il s’agit alors d’un mélange entre l’enseignement physique, dans une salle de classe, dans le CFA, et d’enseignement distanciel, virtuel, en utilisant divers dispositifs comme la salle virtuelle, les Learning Management System (LMS)…
Ça se passe comment au FIM ?
Comme tous les établissements d’enseignement et de formation, le FIM a dû, lors de la crise sanitaire et des différents confinements, s’adapter à de nouvelles conditions d’enseignement et d’apprentissage. « Le FIM a été très réactif, nous n’avons eu aucune coupure dans les cours, même lors du tout premier confinement » (Clément, 20 ans, apprenti au campus 1 de Saint-Lô). Cette étape a pu être gérée grâce à l’équipe multimodalité du FIM : des outils déjà existants et déployés, un accompagnement des formateurs et des apprenants, dans un délai court, etc.
À la suite de ces essais plutôt concluants, FIMinnov’ met en œuvre le blended-learning de manière volontaire, en expérimentant un dispositif auprès d’un groupe avec 40% de cours à distance. Cette expérimentation innovante est menée en 2020-2021 et mesurée grâce à une méthode rigoureuse, afin d’en dresser le bilan. Ce bilan soulève à la fois de nouvelles problématiques, pour lesquelles des solutions sont proposées, des points de vigilance mais aussi de nombreuses bonnes pratiques à conserver.
Un bilan étoffé est rendu disponible en interne, aux responsables d’action de formation mais également aux enseignants-formateurs. Il permet d’entrer dans une démarche d’amélioration continue, afin d’optimiser le dispositif et de le déployer à d’autres groupes pour la rentrée 2021, avec une approche coconstruite à la fois avec les élèves et les formateurs.
Et après ?
Ce nouveau dispositif propose un accompagnement éprouvé aux étudiants, aux apprentis mais aussi aux formateurs, qu’ils soient vacataires ou permanents. Certaines formations sont également proposées entièrement à distance.
Il ne s’agit pas de déshumaniser l’enseignement : les ressources économisées grâce au « digital learning » sont réinvesties dans un accompagnement de confiance, une pédagogie plus adaptée, dans de nouveaux lieux (virtuels et réels) d’apprentissage. Le formateur n’est plus un simple traducteur, un médiateur entre les savoirs (savoir-être, savoir-faire, savoir-agir) et les élèves, mais donne du sens aux connaissances et compétences de la formation, en fournissant des conditions d’apprentissage optimales.